Meurtres de masse et médication psychotrope

Sur Facebook, David Healy relève que « les tueurs de Nice et de Münich n’étaient pas tellement liés à la politique ou à la religion… mais apparemment, les deux étaient sous médications psychotropes. Cela vaut la peine de s’y intéresser » (« Killers in Nice & Munich were NOT much into politics or religion .. but both apparently on psych meds. Worth a look.)  » : A Bus, a Plane, a Truck and a Gun, article de Brian pour le site AntiDepAware qui promeut la prise de conscience (la sensibilisation) des dangers des antidépresseurs.

Quelques extraits de l’article A Bus, a Plane, a Truck and a Gun : Un bus, un avion, un camion et un pistolet

 

Extrait 1: Münich

Last Friday, news worldwide was dominated by an event in Munich which ended with 10 people shot dead and 27 injured. While the incident was ongoing, initial reports on live TV suggested that the shooting was being carried out by Islamic terrorists.

AliDavidSThe following day, however, it emerged that there was just one perpetrator: Ali David Sonboly, who ended the rampage by shooting himself.  He was not a terrorist, but an 18-year-old student with a 9mm Glock pistol, who had been born and raised in Munich. He was not known to police and didn’t have a criminal record. Later, a police spokesman confirmed that: “The suspect spent two months having inpatient psychiatric treatment last year. After leaving hospital, he continued to receive outpatient treatment for social anxiety disorder and depression for which he was receiving medication.”

Traduction:

Vendredi dernier, les nouvelles internationales étaient dominées par un événement s’étant produit à Münich et qui s’est terminé par 10 personnes tuées par arme à feu et 27 blessés. Alors que cet incident était en train de se produire, les premiers rapports en directs de la télévision suggéraient que le tireur était soutenu par des terroristes islamistes.

Cependant, le jour suivant, il est apparu que Ali David Sonboly, le tireur était seul et qu’il avait fini par retourner l’arme contre lui. Il n’était pas un terroriste, mais un étudiant de 18 ans qui avait un Glock 9mm et qui était né et avait grandi à Münich.  Il était inconnu des services de police et avait un casier vierge. Plus tard, le porte-parole de la police a confirmé que:  » L’année précédente, le suspect avait suivi, pendant 2 mois, un traitement en hôpital psychiatrique et qu’après être sorti de l’hôpital, il avait continué à être suivi pour trouble d’anxiété sociale (phobie sociale) et pour dépression, diagnostics pour lesquels il recevait un traitement médicamenteux.

 

Extrait 2: Nice

Eight days earlier, on the evening of July 14th, 31-year-old Mohamed Lahouaiej Bouhlel, born in Tunisia but residing in Nice, had deliberately driven a 19-tonne cargo truck into crowds celebrating Bastille Day on the Promenade des Anglais, killing 84 people and injuring more than 300, before being shot dead by police officers.

At first, it was assumed that this was an act of politically-motivated terrorism, following the atrocities carried out in Paris last November. However, later reports suggested otherwise.

Mohamed was already known to French police, not because of any political activities, but because of a history of threats, violence, and theft. He was married with three children, according to a man who was a neighbour in the apartment block where the family had lived until 18 months ago before they split up. He described Mohamed as a violent man who had an extreme reaction to his wife’s request for a divorce.

Mohamed’s father said that his son “had no links to religion” and that “he didn’t pray, he didn’t fast, he drank alcohol and even used drugs.” He described his son as “always alone, always depressed,” adding that Mohamed had previously been to see a doctor, who “prescribed medication to counter his depression.”

Traduction:

Huit jours plus tôt, dans la soirée du 14 juillet, Mohamed Lahouaiej Bouhlel, 31 ans, né en Tunisie et résidant à Nice, avait délibérément envoyé son camion de 19 tonnes sur la foule qui fêtait le 14 juillet sur la promenade des Anglais, tuant 84 personnes et en blessant plus de 300, avant d’être abattu par la police.

Dans un premier temps, on a supposé que c’était un acte terroriste suivant les atrocités s’étant produites à Paris en novembre dernier. Cependant, les rapports ultérieurs ont suggérés qu’il s’agissait d’autre chose.

Mohamed était déjà connu des services de polices français, pas pour des activités politiques, mais pour des histoires de menaces, de violence et de vol. Il était marié et avait 3 enfants. Selon un de ses voisins qui vivait dans l’immeuble où la famille vivait jusqu’à il y a 18 mois au moment où ils ont divorcé, Mohamed était violent et a eu une réaction extrême face à la demande de divorce de sa femme.

Le père de Mohamed a déclaré que son fils « n’avait aucun lien avec la religion » et « qu’il ne priait pas, qu’il ne faisait pas le ramadan, qu’il buvait de l’alcool et qu’il consommait même des drogues ». IL a décrit son fils comme « étant toujours seul et toujours déprimé », ajoutant que Mohamed avait été vu par un médecin qui lui « avait prescrit des médicaments pour soigner sa dépression ».

 

Extrait 3: Conclusion

Last week, after the tragedy in Nice, journalist Peter Hitchens (right) wrote about “the common factor” in almost all incidences of “mass-murder” being “mind-altering drugs”. In his article, Peter concluded that “there should be an inquiry into this correlation between mind-altering drugs and acts of mass murder.” It is difficult to come up with a reasonable argument against this suggestion.

Surely, it is “time to put these pills on trial.” The difficult part of this, however, would be that to find the pills responsible for these outrages would be to accept that the perpetrators are also victims.

Traduction:

La semaine dernière, après la tragédie de Nice, le journaliste Peter Hitchens parlait d’ « un facteur commun » dans presque tous les cas de « meurtres de masse »: « les médicaments psychotropes ». Dans son article, Peter concluait qu’ « il devrait y avoir une enquête sur cette corrélation entre les médicaments psychotropes et les meurtres de masse ». Il est difficile de trouver un argument raisonnable contre cette suggestion [d’un lien entre les médicaments psychotropes et les meurtres de masse].

« Il est vraiment temps de faire le procès de ces pilules ». Cependant, la partie difficile sera de découvrir que ces pilules sont responsables de ces drames et d’accepter que les auteurs sont aussi des victimes.

……. Pour voir l’article original complet => http://antidepaware.co.uk/bus-plane-truck-gun/

 

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